Skip to main content
  • News
  • Events
  • Blog
  • Search

Natural Resource Governance Institute

  • Topics
    Beneficial ownership
    Economic diversification
    Mandatory payment disclosure
    Revenue sharing
    Civic space
    Energy transition
    Measurement of environmental and social impacts
    Sovereign wealth funds
    Commodity prices
    Gender
    Measurement of governance
    State-owned enterprises
    Contract transparency and monitoring
    Global initiatives
    Open data
    Subnational governance
    Coronavirus
    Legislation and regulation
    Revenue management
    Tax policy and revenue collection
    Corruption
    Licensing and negotiation
  • Approach
    • Stakeholders
      • Civil society actors
      • Government officials
      • Journalists and media
      • Parliaments and political parties
      • Private sector
    • Natural Resource Charter
    • Regional knowledge hubs
  • Countries
    NRGI Priority Countries
    Colombia
    Guinea
    Nigeria
    Tanzania
    Dem. Rep. of Congo
    Mexico
    Peru
    Tunisia
    Ghana
    Mongolia
    Senegal
    Uganda
    OTHER COUNTRIES
  • Learning
    • Training
      • Residential training courses
        • Executive
        • Anglophone Africa
        • Francophone Africa
        • Asia-Pacific
        • Eurasia
        • Latin America
        • Middle East and North Africa
      • Online training courses
        • Advanced
        • Negotiating Contracts
        • Massive open online course (MOOC)
        • Interactive course: Petronia
      • Trainers' modules
        • (empty)
    • Primers
    • Glossary
  • Analysis & Tools
    • Publications
    • Tools
    • Economic models
  • About Us
    • What we do
      • 2020-2025 Strategy
      • Country prioritization
    • NRGI impact
    • Board of Directors
    • Emeritus Board Members
    • Advisory Council
    • Leadership team
    • Experts and staff
    • Careers and opportunities
    • Grant-making
    • Financials
    • Privacy policy
    • Contact us
  • News
  • Events
  • Blog

You are here

  1. Home
  2. Blog

RDC : débat lancé pour une transition énergétique juste en s’appuyant sur ses ressources en minerais

20 July 2022
Author
Roger VutsoroDescartes Mponge MalasiHervé Lado
Topics
Energy transition
Countries
Dem. Rep. of Congo
Social Sharing
More content in
Français
La transition mondiale vers les énergies propres pourrait constituer une opportunité pour la République Démocratique du Congo (RDC) si le pays améliore la gouvernance de ses minerais comme le cobalt et le lithium, qui sont nécessaires pour la fabrication des batteries et véhicules électriques. La RDC ambitionne à la fois d’accroitre la production de ces minerais tout en tirant un maximum de revenus supplémentaires. Le pays entend aussi en transformer localement pour domestiquer une partie de la chaine de valeur des véhicules électriques et ainsi booster son développement. C’est pour le pays, le sens d’une transition juste, celle qui profite à la fois au pays et à la planète.

Divers rapports et media ont régulièrement souligné les défis qui empêchent le pays de pleinement tirer profit de ses importantes ressources minières, des abus des droits de l’homme aux manœuvres géopolitiques, en passant par les questions de transparence et de redevabilité. Face à ces nouvelles opportunités, quelles sont les prochaines étapes pour s’assurer que non seulement les Congolais bénéficient de leurs ressources mais aussi que le pays joue son rôle dans le jeu mondial de la transition énergétique ?

Une ambition claire du gouvernement

Au Forum national sur les opportunités liées à la transition énergétique dans le secteur minier de juin dernier, le Vice-Ministre des Mines de la RDC a formulé l’ambition du gouvernement en ces termes : « En tant que premier producteur mondial du cobalt et disposant des plus grandes réserves de cobalt et de lithium, la République Démocratique du Congo est au cœur des enjeux stratégiques relatifs à l’approvisionnement mondial de ces minéraux critiques. En effet, la RDC a produit 74% de la production globale de cobalt en 2021. Avec la transition énergétique, la demande des métaux verts va continuer à croitre. A titre indicatif, selon le rapport de mai 2021 de Cobalt Institute, la demande globale du cobalt a augmenté de 22% en 2021 et devrait augmenter de 13% par année au cours des cinq prochaines années. Face à cette demande croissante, il y a un risque d’approvisionnement si l’offre ne suit pas. En tant qu’un maillon de la chaîne, la RDC s’emploie à (…) : (i) favoriser la découverte de nouveaux gisements encore cachés dans le sous-sol jusqu’à la certification leur réserves ; (ii) mettre en exploitation les gisements certifiés pour aboutir à la production et à la commercialisation des produits miniers à grande valeur ajoutée ; (iii) développer des usines de transformation locale des produits miniers pour une meilleure commercialisation ». 
Le Vice Ministre des Mines de la RDC, Godard Motemona Gibolum, et Ana Carolina González Espinosa de NRGI à l’ouverture du Forum

La RDC a donc déjà pris conscience du rôle qu’elle doit jouer dans le jeu mondial de la transition énergétique. Les récentes initiatives prises par le gouvernement, notamment la signature de l’Accord de coopération entre la RDC et la Zambie en avril 2022 pour le développement de la chaîne de valeur des batteries électriques, la création à l’Université de Lubumbashi du Centre Africain d’Excellence sur les Batteries, ou encore la création de l’Entreprise Générale du Cobalt (EGC), montrent la détermination des autorités congolaises.

Un consensus s’est dégagé des délibérations de la centaine de participants à ce forum - comprenant des représentants des gouvernements et parlements nationaux et provinciaux, de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE-RDC), d’institutions de contrôle comme la cour des comptes et l’inspection générale des finances, de sociétés minières, de partenaires internationaux, de la société civile congolaise, des communautés minières, d’institutions de recherche : les ambitions louables du gouvernement congolais de transformer localement le cobalt et le lithium devraient être accompagnées d’un engagement politique clair pour l’amélioration de la gouvernance dans le pays. Les parties prenantes ont également souligné la nécessaire coordination des initiatives en Afrique australe qui doit s’appuyer sur les opportunités de la zone de libre-échange continentale pour mettre à contribution les atouts dont dispose chaque pays de la région dans la chaine de valeur de la fabrication de batteries et de véhicules électriques.

Vue des participants en plein travaux en groupe

De nombreuses recommandations formulées par les parties prenantes

A l’issue des travaux, les participants au Forum ont formulé 16 recommandations, parmi lesquelles :
  1. Que les ministères des Mines et de l’Industrie rendent accessibles à toutes les parties prenantes les informations à jour sur le projet de transformation du cobalt/lithium pour faciliter leur contribution et le suivi, et mette en place un cadre de concertation inclusif au niveau national et régional pour assurer la transparence dans la mise en œuvre des ambitions du gouvernement et des entreprises publiques et privées impliquées ;
  2. Que le ministère des Mines facilite la prospection et l’exploration de nouveaux gisements par un partage plus proactif d’informations géologiques et par l’inventaire et la mise à jour d’études de faisabilité obsolètes ;
  3. Que le gouvernement et ses partenaires investissent davantage dans le contenu local, à savoir la recherche et la formation spécialisées dans les métiers de la chaine de valeur des batteries électriques et dans la préparation des entrepreneurs nationaux aux opportunités d’investissement dans les sociétés minières et de fourniture de biens et services sur la base des besoins futurs à évaluer ;
  4. Que le gouvernement suscite davantage la mise en valeur de l’énorme potentiel hydroélectrique du pays afin de répondre aux besoins de la transformation de minerais et de production des batteries ;
  5. Que le gouvernement renforce la mobilisation des recettes du secteur minier en luttant de manière plus ambitieuse contre la fraude, la corruption et la contrebande minière qui se sont intensifiées depuis l’augmentation de la redevance à 10%, qu’il évalue les retombées de la taxe sur les superprofits et étudie l’opportunité d’une taxation flexible ;
  6. Que le gouvernement poursuive l’assainissement du secteur artisanal en s’appuyant sur des standards internationaux et qu’il accélère l’expérimentation de la solution que représente l’EGC ;
  7. Que le gouvernement renforce les mesures de gestion des impacts environnementaux et sociaux en intensifiant les contrôles et en intégrant l’approche d’écoconception des procédés dès les études de faisabilité des projets pour tenir compte de la pollution spécifique à ces minerais.
De futures étapes qui exigent une plus grande synergie entre les acteurs

Au-delà des recommandations de fond, les parties prenantes ont convenu de maintenir la dynamique engagées ce forum, jusqu’à non seulement doter le pays d’une politique nationale sur la transition énergétique mais aussi à mobiliser les efforts des parties prenantes pour la mise en œuvre de cette politique pour une transition juste en RDC. Ainsi, le processus continue avec les étapes suivantes : (i) le partage du rapport du forum avec les parties prenantes ; (ii) la mise en place d’un comité multipartites de suivi des recommandations du forum ; (iii) l’ouverture du débat aux autres secteurs concernés par la transition énergétique comme l’industrie, l’énergie, l’environnement et les forêts, le pétrole et les finances, en organisant dans quelques mois un forum multi-sectoriel qui servira de base au renforcement de la coordination intersectorielle des ambitions du gouvernement dans cette transition énergétique et écologique.

La RDC développe une action de plus en plus remarquée dans la diplomatie climatique en se présentant comme un pays-solution au regard de ses ressources inégalées en forêts, en eaux et en minerais de transition. Le gouvernement congolais aura l’opportunité, lors des travaux préparatoires que la RDC abritera en amont de la COP27 mais surtout lors de la COP elle-même en novembre 2022 en Egypte, de lancer un appel à ses partenaires internationaux pour coconstruire cette démarche holistique d’une transition écologique juste.

Descartes Mponge Malasi est Chargé de programmes senior pour la RDC chez Natural Resource Governance Institute (NRGI). Roger Vutsoro est Manager de pays pour la République démocratique du Congo à NRGI. Hervé Lado est Manager régional pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale à NRGI.

Crédit photos : Hervé Lado/NRGI

Related content

Between a Rock and a Hot Place: Resource Governance and the Energy Transition

David ManleyPatrick Heller
14 May 2020

La République Démocratique du Congo améliore certains aspects de la gouvernance des ressources, les enterprises publiques étant toujours à la traîne

Press Release
20 August 2020

Resource Governance Index: 2020 Interim Evaluation Report for the Democratic Republic of Congo

Briefing
20 August 2020

L’Indice de gouvernance des ressources naturelles : Rapport de l’évaluation intermédiaire 2020 pour la République Démocratique du Congo

Briefing
20 August 2020

La gouvernance des ressources naturelles en Afrique francophone est plus que jamais essentielle : Discussion avec une actrice de la société civile congolaise

Lucain Nyassi Tchakounte
28 September 2021
Helping people to realize the benefits of their countries’ endowments of oil, gas and minerals.
Follow on Facebook Follow on Twitter Subscribe to Updates
  • Topics
    Beneficial ownership
    Civic space
    Commodity prices
    Contract transparency and monitoring
    Coronavirus
    Corruption
    Economic diversification
    Energy transition
    Gender
    Global initiatives
    Legislation and regulation
    Licensing and negotiation
    Mandatory payment disclosure
    Measurement of environmental and social impacts
    Measurement of governance
    Open data
    Revenue management
    Revenue sharing
    Sovereign wealth funds
    State-owned enterprises
    Subnational governance
    Tax policy and revenue collection
  • Approach
    • Stakeholders
    • Natural Resource Charter
    • Regional knowledge hubs
  • Priority
    Countries
    • Colombia
    • Dem. Rep. of Congo
    • Ghana
    • Guinea
    • Mexico
    • Mongolia
    • Nigeria
    • Peru
    • Senegal
    • Tanzania
    • Tunisia
    • Uganda
  • Learning
    • Training
    • Primers
  • Analysis & Tools
    • Publications
    • Tools
    • Economic models
  • About Us
    • What we do
    • NRGI impact
    • Board of Directors
    • Emeritus Board Members
    • Advisory Council
    • Leadership team
    • Experts and staff
    • Careers and opportunities
    • Grant-making
    • Financials
    • Privacy policy
    • Contact us
  • News
  • Blog
  • Events
  • Search